Lors d'une discussion informelle avec un magistrat instructeur, je
m'enquérais auprès de lui de ce qu'il pensait être un "bon rapport"
d'expertise.
Sa réponse fut la suivante : "J'aime les rapports
clairs, précis et qui répondent blanc ou noir aux questions que j'ai
posées. Je n'aime pas le gris clair ou le gris foncé. Mouillez-vous."
Malgré
tout le respect de que j'ai pour ce magistrat, et la parfaite
compréhension que j'ai de ses souhaits, je n'ai jamais cédé à ce type de
simplification. L'expert judiciaire doit laisser transparaître ses
doutes, même si cela doit lui coûter.
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